Monsieur Erik Aasheim, journaliste depuis 1985, affiche une carrière impressionnante, avec des contributions inestimables au journalisme et un indéfectible attachement à la France.
Erik Aasheim a été pendant huit ans journaliste correspondant à Paris pour la chaine nationale norvégienne NRK et le journal économique Dagens Næringsliv. Toujours à Paris, il a fondé et co-dirigé pendant plusieurs années, l’agence de journalisme scandinave Scandipress.
Francophile, parfaitement francophone, Erik Aasheim a d’ailleurs ce goût très français de la joute verbale qu’il nourrit et privilégie à tout moment. C’est à travers son franc-parler et son audace qu’il se fait remarquer dans le débat public.
Toujours intrigué par le croisement des cultures et les télescopages de la parole publique il a écrit en 2012 un livre sur le parcours de la juge franco-norvégienne Eva Joly: « Une femme engagée, trop norvégienne pour être française et trop française pour être norvégienne ».
Activiste avec son propre style, il n’accepte aucune injustice, et c’est depuis son poste de conférencier au centre Nobel de la paix à Oslo qu’il reçoit les voix résistantes qui résonnent en ce monde.
Cet automne Erik Aasheim a encore mis à l’honneur des femmes françaises engagées au programme du Nobel Peace Forum afin d’interpeller la société norvégienne et internationale sur la situation désastreuse des droits de l’Homme en Iran.
Sa carrière de journaliste et son engagement pour les droits de l’homme, ses actions pour la reconnaissance de la langue et de la culture française en Norvège se voient saluées par la France par une nomination au grade de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Félicitations, Erik Aasheim !
