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Retour sur l’édition 2024 de la Nuit des idées

Organisée successivement à Stavanger et Oslo, cette édition était consacrée aux différentes formes de mobilisation citoyennes autour des tiers-lieux. 

L’Institut français de Norvège accueillait Antoine Burret, sociologue spécialiste des tiers-lieux, Martin Colomer-Diez, directeur de l’ingénierie culturelle du CENTQUATRE-PARIS, et Per Arne Alstad, directeur de Tou Scene à Stavanger, le temps de deux journées.

La première journée s’est tenue à Tou Scene, célèbre tiers-lieu de Stavanger directement confronté aux enjeux de gentrification. Opportun donc d’y faire intervenir différents acteurs locaux, entrepreneurs et universitaires pour faire émerger des questions et contradictions qui ont alimenté les échanges jusqu’en fin de soirée.

L’une des ambitions premières étaient de rendre ces discussions les plus participatives possibles. Pari réussi lorsque les participants, habitants de Stavanger pour l’essentiel, et les invités ont échangé conjointement et exposé leurs points de vue autour des enjeux de mixité sociale, de rénovation des bâtiments anciens, de développement urbain.

L’importance des espaces publics pour favoriser le vivre-ensemble, la place accordée aux promoteurs immobiliers dans la manière de penser la ville, et encore bien d’autres aspects ont été soulevés !

Les débats se sont ensuite prolongés à Oslo pour une seconde journée coorganisée par l’IFN, le Gamle Munch et l’association XmunchX. Cette fois-ci focalisée sur l’avenir du vieux musée Munch situé à Tøyen, cette journée s’est articulée en deux temps.

Une première partie était consacrée au partage d’expériences autour du concept de tiers-lieux, qu’elles soient danoises, norvégiennes ou françaises, pour ensuite relier cela aux enjeux locaux qui agitent et traversent le vieux musée Munch.

Dans cette perspective, une après-midi de débats s’est ouverte avec l’organisation de tables rondes et travaux de groupes formés par les habitants et parties prenantes du lieu. Que souhaiteraient-ils y voir, y vivre, y partager dans un avenir proche ? Quel regard posent-ils sur ce bâtiment ?

Ces nombreuses contributions ont assurément permis d’y envisager un horizon et des possibles pour le vieux musée, générateur certain de vivre-ensemble.

L’Institut français de Norvège tient à remercier le Gamle Munch de Tøyen, le tiers-lieu Tou Scene de Stavanger, les invités et participants.